Saint-Édouard-de-Lotbinière
Histoire de la municipalité
Saint-Édouard se situe sur le territoire de l’ancienne seigneurie de Lotbinière. Les gens du 5e et du 6e rang de la paroisse de Saint-Louis de Lotbinière devaient marcher six milles pour se rendre au service religieux. Ce sont eux qui demandèrent aux autorités ecclésiastiques la permission, en 1858, de construire une église dans le 6e rang (nommé rang Rivière Bois Clair, car les bois entourant la rivière étaient clairsemés). La permission leur fut accordée et par ce fait, celle de fonder une paroisse. Ces premiers colons étaient majoritairement originaires de Saint-Jean-Port-Joly, Saint-Rock-des-Aulnaies et Saint-Nicolas.
Vers 1855, l’Hôtel Brown est construit pour accueillir les voyageurs. Cet hôtel héberge les voyageurs qui font la tournée des magasins généraux et les ouvriers travaillant à la construction de l’église. Elle sert également de lieu de rassemblement.
L'Hôtel Brown vers les années 40.
Photo 3045 - SPHSL
L’érection canonique et civile a lieu la même année, en 1862, Saint-Édouard de Lotbinière voit le jour. Elle porte ce nom grâce au curé Édouard Faucher qui fut le premier curé de la paroisse. En 1881, un nouveau rang vient agrandir la paroisse. Nommé Juliaville en l’honneur de la fille du seigneur Henri-Gustave Joly, Julia. Les rangs Lucieville et Saint-Josée sont ainsi nommés en l’honneur des deux autres filles du seigneur.
Les écoles de rangs ne suffisaient plus à l’instruction des jeunes de Saint-Édouard, c’est pourquoi on marqua l’année 1913 par la construction d’un couvent dont la direction fut confiée aux Sœurs de la Charité de Québec.
Vue du village en 1932.
À gauche, on peut voir la boulangerie de M. Maurice Rhéaume.
Photo 510 - SPHSL
Saint-Édouard s’est développé surtout grâce à l’agriculture et ses terres sont parmi les plus fertiles du comté de Lotbinière. Plusieurs petites industries voient le jour vers la fin du XIXe siècle. Il y a un moulin à scie et une tannerie sur le bord de la rivière Bois Clair. Le développement industriel de la municipalité s’est surtout fait à l’arrivée d’industries comme la boulangerie Simon Pleau en 1962, Cercueil Bernier et finalement Cercueil Beaudoin en 1970.
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